Le maraîchage jusqu’alors est d’abord une activité de subsistance. L’objectif est de répondre à la malnutrition endémique et structurelle de familles démunies et à une offre marchande insuffisante. Cette activité, est menée depuis 2016 en zone subtropicale isolée, sur un terrain de 1 hectare acheté par l’ Association ADDIL situé à distance de Djakotomey (Sédrouhoué-Couffo/Bénin), puis a été mise en exploitation, quasi traditionnelle, après constitution des structures opérationnelles de base. Les bénéficiaires groupés dans une coopérative du nom de EGNON et l’assistance d’IDART une ONG locale sont chargées du suivi, du reporting et de la formation.
Maintenant, après une expérience consolidée par l’observation du fonctionnement des jardins familiaux, des groupements de femmes, ont pour objectif de porter cette activité à un niveau d’excellence en en faisant une vitrine, un modèle pour la profession et les prétendants potentiels. Des progrès substantiels sont attendus dans l’augmentation des volumes par la culture toute l’année, 2 à 3 cycles végétatifs par an. Améliorer la qualité des légumes en promouvant les méthodes d’agroécologie et la maîtrise des coûts. Pour y parvenir il faut adapter les moyens d’accès à l’eau et conjointement assurer les besoins en énergie électrique. Pour l’eau, un forage profond sur le terrain a été envisagé. Cette idée fut abandonnée après des études de faisabilité et consultation de l’Institut de Recherche pour le Développement auprès de l’Université d’Abomey Calavi, pour incertitudes sur l’environnement géologique et hydraulique qui ont eu égard au coût. Une source d’eau résurgente, existante à quelques dizaines de mètres du terrain fut retenue et sa résilience testée confirma son usage pour l’irrigation de la surface maraîchère. Pour l’électricité, en l’absence de réseaux dans la zone, le choix de l’énergie solaire fut retenu pour assurer les fonctions de pompage, de stockage et de distribution au détriment de l’usage de groupe électro pompe thermique consommant des carburants fossiles.
L’agriculture de subsistance est réputée pénible, très peu rémunératrice et peu gratifiante. Elle constitue souvent un moyen de “survie”. Pratiquée de façon rudimentaire, faute de technicité et de moyens financiers, le maraîchage est peu productif et peu rentable s’il ne concerne que la saison pluvieuse. Les conditions climatiques subéquatoriales apparaissent pénalisantes d’autant que l’eau est “rare” et “chère”. La pauvreté et la malnutrition sont couramment considérées comme une fatalité subie. La production importante pendant la saison pluvieuse cesse quasiment dés l’arrivée de la saison sèche. A Djakotomey 75% de la population (135000 hab. 72 villages de brousse) vit de cette agriculture de subsistance et laisse apparaitre les stigmates de la malnutrition. Les sols sont dégradés par défaut de matière organique et l’eau n’est généralement accessible que par le forage problématique et incertain de puits profonds donc coûteux (> de 50 m). De ce fait, nombre de parcelles sont peu valorisées par des cultures vivrières et restent en jachère.
Institut de Développement et d’Appui à la Recherche Traditionnelle pour la Santé
Sigle partenaire local IDART BENIN
Nature du partenaire local Association
Adresse du partenaire local BP 46 Aplahoué (Couffo) Benin
Téléphone du partenaire local (229)22 01 02 95 et 97 35 10 39
Email du partenaire local idartong@yahoo.fr
Présentation et expériences du partenaire local IDART créée en 1997 a pour but “d’accompagner les populations démunies -déshéritées dans la prise en charge de leur développement à travers des formations spécifiques et des suivis rapprochés de leurs différentes activités socio-économiques ainsi que de la promotion de la scolarisation des jeunes filles surtout en zone rurale et de la gestion durable des ressources naturelles disponibles. Ses compétences reconnues s’appuient sur des réalisations et interventions diverses dans le domaine public, unanimement appréciées par les donneurs d’ordre.
IDART contribua récemment à l’élaboration de l’ambitieux Plan de Gestion Intégré des Ordures ménagères (PGIO) de la commune de DJAKOTOMEY de 135000 hab.
ADDIL BENIN TOGO 3 rue Barberousse 59000LILLE
FNEC (+229) 21 32 59 16 – 21 32 59 19 Le Fonds national pour l'Environnement et le Climat (FNEC) est un instrument financier placé sous la tutelle du Ministère du Cadre de vie et du Développement Durable (MCVDD).
PADA Projet d'Appui à la Diversification Agricole
L’objectif général consiste à montrer que la malnutrition au Bénin n’est pas une fatalité, qu’un approvisionnement continu et sécurisé des besoins alimentaires des familles en fort accroissement est possible et durable. Les approches des bonnes pratiques du maraichage entreprises et expérimentées par ADDIL ces dernières années à Djakotomey (en particulier dans le domaine des jardins familiaux voir annexe 8) ont permis de valider des solutions de progrès. En particulier s’agissant des cultures à contre-saison, c’est-à-dire pendant la saison sèche quand l’eau, rare, mais accessible peut être mise à disposition en dépit souvent des difficultés de captage entrainant des coûts élevés (forages profonds et incertains…). Mais permettant ainsi des productions supplémentaires de légumes et de meilleurs revenus. Cet objectif, pour être atteint pleinement, bénéficiera de l’usage du terrain acheté par ADDIL à Sedrouhoué (cf. annexes 1 et 2 ) et, dont l’équipement d’accès à l’eau doit être complété par un dispositif de pompage utilisant l’énergie solaire (objet de ce projet). Il s’appuiera, en relation avec ADDIL, sur les structures opérationnelles locales existantes créées pour cela, EGNON et IDART, dont il faudra terminer la mise au point pour assurer l’organisation, l’encadrement et la formation des coopérateurs sur le terrain (dimensionnement des prestations). En outre ce projet “pilote” a vocation à devenir un modèle, une vitrine, puis un champ d’apprentissage pour un essaimage futur.
Description activité 1 : Construction d’un bâtiment
Il s’agit de construire sur le terrain de maraîchage existant un petit bâtiment en “dur”, de 20 m² (annexe 15) :
Installation de l’équipement de pompage d’eau par usage de l’énergie solaire : le but est de mettre à disposition des coopérateurs une source d’énergie photovoltaïque économe et propre pour assurer les besoins incontournables du maraîchage, (la consolidation de secours par une centrale à batteries pour pallier aux insuffisances qui pourraient apparaitre en assurant un service de nuit possible n’a pas été retenue (voir note en annexe 6 – mais sera compensée par l’installation d’une zone équipée du goutte à goutte (annexe 7) pour diminuer la consommation d’eau), pour pomper l’eau à partir de la source disponible à proximité du terrain et pré aménagée son stockage dans un château d’eau (hauteur 8/10 m pour permettre une pression délivrée par gravité de 0,8/1 bar), nécessaire pour l’arrosage autonome du goutte à goutte et sa distribution sur l’étendu du champ par un réseau constitué de tuyaux et accessoires divers, complémentaires à l’existant. Cette nouvelle technologie supprimera l’utilisation du groupe thermique de pompage dont le maintien en service continu requiert une maintenance particulière suivie et économisera une consommation non durable, polluante et coûteuse d’énergie fossile. Il s’agit donc d’installer sur le site les composants nécessaires et ceux achetés à APB, acheminés au Bénin qui seront à dédouaner à Cotonou, puis à amener à Djakotomey, soit :
La protection des matériels et autres moyens sensibles, aux risques de vols et aux dégradations naturelles (la pluie, la chaleur, le soleil, …) ou par une protection physique des coopérateurs contre les intempéries violentes. Un coût de fonctionnement négligeable. Une disponibilité quasi permanente résultant du niveau élevé d’ensoleillement et d’une longue durée de vie, d’une fiabilité accrue imputable à l’équipement électronique. Une maîtrise de l’approvisionnement et de la consommation d’eau due à la souplesse des fonctionnalités de l’équipement solaire. Une maintenance allégée même si elle est plus spécialisée, facilitée en partie par les fonctions d’auto contrôle intégrées. Une modularité pouvant supporter dans le temps les extensions nécessaires à l’exploitation. La bonne volonté, le professionnalisme, un suivi attentif et créatif, des suggestions, une garantie de résultats résultant de l’observation de maraîchers du terrain en connaissance des besoins de base, qui permettront l’appropriation du projet par la coopérative lorsqu’il sera mature et conforme à l’attente.
Projet Réalisé
Date de début : janvier 2020
Date de fin : janvier 2022
Pays d’intervention : Bénin
Localité : Afrique Pays d'action Bénin Région Couffo Localité Djakotomey Localisation Djakotomey, Bénin
Secteur(s) d'intervention : Agriculture - Souveraineté alimentaire
Objectif(s) de Développement Durable
Budget : cf document associé N°1
TÉLÉCHARGER LA FICHE DU PROJET3 rue Barberousse, 59000 LILLE
Représentant : M. Jean Benoist DUBURCQ (secrétaire)
ADDIL promeut et coordonne un projet de lutte contre la malnutrition au Bénin et au Togo par l'expérimentation d'itinéraires techniques de production performants et par la formation au maraichage productif en agrobiologie Un projet d'aide à l'accès aux livres pour les élèves d'une école au TOGO en 2021
Lianes coopération – Réseau régional multi-acteurs de la coopération internationale des Hauts-de-France.
Le réseau fédére l’ensemble des acteurs de la coopération internationale de la région sans distinction de statut juridique. Ensemble ses membres élaborent des stratégies communes, montent en compétence, dialoguent avec bailleurs et pouvoirs publics et mutualisent leurs actions.
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