Le SER et l’ADEME pilotent depuis 2018 un groupe de travail regroupant l’ensemble des acteurs français de l’accès à l’énergie hors-réseau : ONG, entreprises, bailleurs de fonds, laboratoires de recherches, … Dans ce cadre, un sous-groupe de travail a été constitué en vue de travailler sur les enjeux de la capitalisation. L’animation de ce sous-groupe de travail a été confié à Lianes coopération, au réseau CICLE et à la Fondation Energie pour le Monde.
Le sous-groupe de travail « capitalisation et partage d'expérience » propose aux acteurs du domaine de l'accès à l'énergie hors-réseau une série d'atelier de capitalisation. Ces ateliers sont un espace de réflexion et d'échanges visant à transformer les expériences d'acteurs engagés en connaissances diffusables dans l'objectif de développer un savoir-faire français en matière de « off-grid ».
Les ateliers sont ouverts aux entreprises, ONG, bailleurs de fonds et institutions publiques du secteur. Chaque atelier est centré sur une thématique définie au sein du GT. La thématique sera abordée au travers d'un travail de récit basé sur des expériences d'acteurs et de réflexion collective. Chaque thématique fera l'objet d'une fiche de capitalisation. La première thématique abordée concerne « les risques liés au modèle d'affaire » elle viendra nourrir le sous-GT « Financement » dans ses travaux.
Vous trouverez ci-dessous une description du périmètre des échanges de ce premier atelier.
Lors de la conception de son projet, le porteur utilise les études préalables en vue de construire son modèle d'affaire et de maitriser ses futurs coûts d'exploitation. La fiabilité de ses données et la confiance que les partenaires y mettront auront un impact sur la viabilité économique des installations et par ricochet sur la capacité d'emprunt, de levée de fonds ou d'investissement du porteur de projet.
Nous pourrons aborder quelles sont les données et études nécessaires pour construire un modèle économique pertinent ainsi que les moyens de réalisation ou de collecte les plus appropriés sur des terrains éloignés. La capacité des porteurs de projets à établir des études solides est-elle reconnue par les bailleurs de fonds ou investisseurs ? et si non, quels sont les bonnes pratiques développées pour améliorer cet état de fait.
Qu'il s'agisse de l'exploitation d'un mini-réseau ou d'un parc de SHS, comment fournir un service de qualité tout assurant la pérennité financière du projet, particulièrement dans des pays en développement.
Nous aborderons la question des modèles de tarification et de recouvrement dans des pays aux revenus très faibles. Quelle efficacité des compteurs pré-payés, intelligents ou des locations de batteries pour assurer les rendements économiques espérés ?
Quels sont les principaux risques identifiés pesant sur l'exploitation du système et les mesures de prévention retenues ? Enfin, quels sont les coûts les plus difficiles à maitriser dans l'exploitation du système installé ? Quels sont ceux qui sont, au contraire, très identifiables ?
Par ailleurs, l'atelier pourra aborder les différents modèles de gestion : propres ou au travers de filiales, de délégations, de contrats d'exploitation, …
La capacité du porteur de projet à identifier et maitriser au mieux ses investissements est un facteur clé de réussite économique d'un projet. Il s'agira avant toute chose d'identifier ce qui relève de l'investissement dans le projet :
Quels sont les principaux investissements mobilisés sur des projets d'accès à l'énergie Hors-réseau. Comment le porteur rassemble-t-il la trésorerie nécessaire aux investissements liés au projet dans un contexte ou le projet peut encore rencontrer des difficultés liées aux études ou à la réglementation ?
Quels sont les modèles d'investissement les plus utilisés ? Quels effets ont-ils sur les modèles d'exploitation ultérieurement ?
Equilibres entre usages productifs et usages domestiques et publics dans le modèle économique.
Le modèle d'affaire des porteurs de projets est résolument dépendant des configurations partenariales développées par celui-ci. Les consortiums multi-acteurs permettent un accès plus diversifié aux financements mais peuvent également se révéler plus couteux à faire fonctionner.
Le recours à la subvention pour la mise en place des investissements influence-t-il réellement le modèle d'affaire ou facilite-t-il juste la réalisation du projet ? Quels types d'investissements sont mobilisés et quelles sont les contraintes qui y sont associées ?
Enfin, dans quelle mesure des partenariats avec des collectivités ou des entreprises locales amènent-elles des évolutions sur la construction du modèle d'affaire d'installations off-grid ?
Le premier atelier de ce cycle de capitalisation se déroulera le 01/07/2021 en ligne de 10h00 à 12h00.
10h00 – 10h05 | Accueil des participants et tour de table | |
10h05 – 10h10 | Présentation de l'atelier et des règles de l'échange | |
10h10 – 10h35 | Présentation Qotto | Kits individuels, SHS |
10h35 – 11h00 | Présentation RP Global | Mini réseaux et petit industriel |
11h00 – 11h25 | Présentation GERES | Plateforme de services pour les usages productifs |
11h25 – 11h50 | Présentation Sunkofa | Mini réseaux |
11h50 – 12h00 | Conclusion |
Le programme est co-financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères via le FONJEP. Il s’inscrit dans un partenariat avec France-Volontaires
Lianes coopération – Réseau régional multi-acteurs de la coopération internationale des Hauts-de-France.
Le réseau fédére l’ensemble des acteurs de la coopération internationale de la région sans distinction de statut juridique. Ensemble ses membres élaborent des stratégies communes, montent en compétence, dialoguent avec bailleurs et pouvoirs publics et mutualisent leurs actions.
Bureaux à Lille
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