Développement de l'agroécologie au Burkina Faso

Contexte

Le Burkina Faso est l'un des 13 pays formant le Sahel. Cette région sub saharienne est la plus pauvre du Monde, la faim et la malnutrition touchent une grande partie de la  population. Historiquement région d'agriculture et d'élevage autonome, les moyens d'agriculture modernes apportés à partir de la colonisation et les changements climatiques ont de lourdes conséquences. Les terres hier fertiles s'assèchent et ne produisent plus autant aujourd'hui, alors que la population connaît dans le même temps une forte croissance. Face à la crise alimentaire et climatique et pour sortir d'une dépendance au Nord, le développement de l'agro-écologie représente une solution d'adaptation pour les populations du Sahel. L'association Loos N'Gourma travaille dans cet objectif avec le village de Sampiéri et les 30 villages de la commune de Kantchari, à l'Est du Burkina Faso.  

Partenaires locaux

Groupement FIIMBA de Sampiéri

Principaux partenaires financiers

• Fonds Solidarité Climat de la Fondation de Lille : lauréate en 2018. Aide reçue de 2000€
• Collectivités territoriales :  La Région Nord Pas-de-Calais, le Conseil Départemental, la Ville de Loos en Gohelle
• Fondation pour la Nature et l'Homme
• CFSI (Comité Français pour la Solidarité Internationale) dans le cadre de l'appel à projet ‘Soutien à l'agriculture familiale en Afrique de l'Ouest »
• Les membres apportent 30 % du budget .

Objectifs du projet

• Faire de l'Homme, l'artisan de son propre développement en tant que concepteur, acteur et bénéficiaire des actions mises en place.
• (Re)Développer les pratiques d'agro-écologie pour parvenir à la sécurité alimentaire, à l'autonomie des populations tout en préservant les ressources naturelles locales.

Activités

Soutien au Centre de Formation Professionnelle Agroécologie (2e promotion)  Modules de formations : 

• Compost
• Agroforesterie, production de plants d'arbres en pépinières
• Technique du zaï : redévelopper une méthode de culture traditionnelle pour la restauration des sols.
• Production de semences méthode naturelle de lutte phytosanitaire,
• Utilisation des foyers améliorés pour limiter la consommation du bois.
• Apiculture : développer une nouvelle économie locale tout en contribuant au développement de la biodiversité

Résultats

Plus de 600 jeunes formés aux techniques de cultures locales. Perspectives :

• Ouverture des formations  aux villages de la Province de la Tapoa
• Recherche d'autonomie pour le Centre de Formation Professionnel Agroécologie.